April 17 2017
1 an déjà que nous sommes arrivés ici et comme attendu notre moral fait les montagnes russes.
On dit qu'il faut 2 ans pour se sentir chez soi dans un nouveau pays et nous avons été briefé à notre arrivé donc pas de panique.
Côté pile : Nous vivons des expériences extraordinaires que seul ce pays peut offrir.
La concept de communauté un peu oublié en France est très fort ici, les gens sont charmants et serviables pour la plupart et surtout, ils ont le temps de vivre, ça aide. En France l'individualisme est beaucoup plus marqué essentiellement selon moi parce que la société nous pousse à l'être, un Néo-Zélandais n'est pas fondamentalement meilleur qu'un Français.
Les écoles des enfants sont incroyables, très éloignées de notre modèle c'est certain mais les enfants y sont tellement heureux. Cela suffit à notre bonheur.
Coté face : Le pays souffre de retards de plusieurs dizaines d'années dans certains domaines, notamment le logement. La plupart de la population vis dans ce que nous appellerions des cabanes. Par ailleurs l'offre est trop insuffisante par rapport à la demande. 10% de la population vit dans sa voiture, enfants compris.
Le problème de logement est ce qui empêche le plus de se sentir chez soi à vrai dire. A ce jour il n'y a pas plus d'une dizaines de logement de 3 pièces et plus à louer à 100km à la ronde. Le jour de la visite (il n'y en aura pas plus de 2), vous êtes une vingtaine à faire la queue et parmi les néo-zélandais de souche un français ne fait pas le poids. Peu importe que vous ayez le visa résident et un CDI, votre dossier ne sera même pas étudié car le propriétaire préfère bien évidemment la garantie de long terme.
Même si le pays est organisé pour faciliter l'intégration des étrangers, intégrer la communauté est loin d'être évident. La langue n'est qu'une faible partie du problème, exemple tout bête, tu veux un prêt à la banque pour une voiture ? Pas de problème, mais ce sera plus cher car tu es inconnu des institutions bancaires et il te sera appliqué un taux plus élevé pour tenir compte d'un "risque" supplémentaire.
Pour résumer, l'étranger suscite la méfiance, la Nouvelle-Zélande ne fait pas exception à la règle.